La Libye s'est rapprochée de la réouverture de son industrie pétrolière après que la société énergétique publique a annoncé qu'elle reprendrait ses exportations, mais uniquement à partir de champs et de ports exempts de mercenaires étrangers et d'autres combattants.
La National Oil Corp. met fin à la force majeure – un statut juridique protégeant une partie qui peut't exécuter un contrat pour des raisons indépendantes de sa volonté — à"sécurisé»installations dans ce pays déchiré par le conflit et a demandé aux entreprises de reprendre la production. Le confinement se poursuivra ailleurs jusqu'au départ des milices, a indiqué samedi le NOC dans un communiqué.
Les installations pétrolières sont au cœur de la Libye'C'est une guerre civile, vieille de près d'une décennie, avec différents groupes les fermant ou les sabotant pour faire pression sur des revendications politiques et économiques. La production quotidienne de brut est tombée à moins de 100 000 barils en janvier contre 1,1 million après que Khalifa Haftar, un commandant soutenu par la Russie qui contrôle l'est de la Libye, a bloqué les infrastructures énergétiques.
La production devrait atteindre 550 000 barils par jour d'ici fin 2020 et près d'un million d'ici le milieu de l'année prochaine, selon les prévisions de Goldman Sachs Group Inc.
Certaines entreprises qui utilisent ou exploitent le membre de l'OPEP'Les ports de l’Est ont annoncé la reprise des travaux. Parmi eux figurent Arabian Gulf Oil Co., qui peut produire près de 300 000 barils par jour et les exporte depuis le port de Hariga, et Sirte Oil & Gas Production and Processing Co., qui gère le terminal de Brega.
Heure de publication : 27 septembre 2020